Le volcan Ijen

Après le volcan du Bromo, on enchaîne sur un autre volcan, celui de Ijen. Réputé pour son lac à l’eau turquoise et ses flammes bleues !

Pour celui-ci, réveil à 0h30, pour un départ à 1h du matin… Dur dur !

L’ascension se fait donc de nuit à la frontale, j’ai perdu la mienne il y a quelques semaines, du coup on en a une pour deux. Au début pas de souci, le sentier est bien large et pas dangereux, même si ça grimpe pas mal. Arrivé en haut, les panneaux sont clairs :

Notre guide avance passe le panneau et entame la descente dans le cratère… Bon, ben, on va suivre alors !

Là, niveau sécurité, c’était un peu léger, le sentier pour descendre était vraiment difficile, très escarpé, beaucoup de pierres instables et notre guide traçait à toute vitesse ! Un moment je me suis arrêté faire une photo (l’erreur!), je me suis retrouvé sans lumière en plein milieu de la descente, je ne voyais pas mes pieds… Le guide ne s’en ai jamais rendu compte !

Mais une fois en bas, le jeu en valait la chandelle. Les flammes bleues, réaction chimique entre le soufre craché par le volcan et l’oxygène de l’air avec la couleur orange du soufre, magnifique !

Ce soufre est canalisé pour qu’il refroidisse.

Il est ensuite remonté à dos d’homme. Les porteurs sont payés au poids, ils remontent donc avec des sac allant de 70 à 110 kg ! Le tout dans les vapeurs de soufre, nocives pour la santé à haute dose, un métier lucratif mais dangereux !

Comme nous avons fait la visite lors des derniers jours du ramadan, c’était férié et nous n’avons malheureusement pas vu de porteur.

Ensuite il faut bien remonter le cratère, ce coup ci les vents ne sont plus aussi favorables et on est dans les vapeurs de soufre, ça sent vraiment mauvais, ça prend la gorge et ça pique les yeux !

Arrivés au sommet, on attend le lever de soleil

Il fait 5°, un p’tit feu a bien ravigoté tout le monde !

Ensuite, nous pouvons enfin voir le lac au fond du cratère, la vue est magnifique.

On peut alors entamer la descente, au dessus d’une très belle mer de nuages.

On finit par se faire rattraper par les vapeurs de souffre.

On arrive en bas, il est 8h du matin, on est bien fatigués, au final nous avons fait beaucoup plus de dénivelé que ce que nous imaginions, la pauvre Cécile qui n’aime pas trop la grimpette n’est pas prête d’oublier cette petite promenade sur le volcan Ijen !

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